« Twilight » 

C’est en allant à la rencontre de l’adolescente que j’étais, que je rencontrais ma vielle colère, née des premières grandes désillusions que nous avions commandées au menu de notre vie initiatique. Nous goûtons une fois à l’amour et nous sommes déjà accros, piégés dans l’irrémédiable désir de le retenir, de le posséder, donc dans l’irrémédiable peur de le perdre… Cette indigestion à nous couper le souffle, nous ne pensions pas la surmonter alors nous l’avons contournée par quelques chemins hasardeux, orgueil en tête… Tel est le temps des premiers pactes de mensonges et souffrances à nous-même. Et la nuit s’étend sur notre rêve d’amour… à moins que nous en chassions le prince charmant et autre vierge marie, pour y retrouver tous nos amants et vivre un amour libre de droit !

Le clin d’œil au film est ironique, toutefois si nous l’observons avec discernement, il nous enseigne combien il est illusoire de croire que l’amour s’incarne en une seule et éternelle personne… « Et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, blablabla ». Mais qui est derrière cette sempiternelle rengaine ? Toujours les mêmes et depuis toujours… Mcé  

« Wicca » 

« Dragon »

L’œuvre se réfère à cette créature légendaire dont nous ne savons plus très bien l’origine ni le but…

Cette ambivalence entre le respect et la peur que nous inspire cet être est représentée par le contraste entre l’enveloppe d’un gris profond et dense et l’intérieur quasi fluorescent d’où émerge une puissante lumière qui perce la coque de l’œuf en train d’éclore. La puissance qui s’en dégage rend la carapace aussi légère et voluptueuse qu’un drapé de soie au vent.

Cette œuvre nous répète que les apparences sont trompeuses à plus d’un titre.

Ainsi comme le dit l’un de mes proverbes favoris : « Bien heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière ».

Mcé

« Lotus »

Comme la corolle qui s’ouvre devant nos yeux, nous cherchons instinctivement à voir son centre, le point central où tout a commencé, comme pour trouver la réponse au mystère de la vie… Et si c’était plutôt le point d’arrivée comme dans ce mandala qu’est notre vie et que nous arpentons. En fait, c’est souvent lorsque nous nous sentons perdus et désespérés dans ce labyrinthe, que nous sommes le plus près du centre sans nous en apercevoir…

Cette fleur est  une fontaine d’où jaillit notre vérité. Oserons-nous la regarder en face. Lotus nous invite à chercher en notre centre, au plus profond de nos cellules, qui nous sommes vraiment.

Alors nous pourrons renaître et ex panser notre essence à l’infini telle la géométrie sacrée de la fleur de vie.

Mcé

« Lord Babel » 

Preux chevalier, revêts ton armure et traverse les ténèbres sans crainte, car en dedans tu n’es qu’amour… Mcé